mercredi 13 décembre 2006

Interview avec: Pierre Goubet (Maire) & Robert Herpoyan (Conseiller municipal)

Interview réalisé lors du Téléthon du 8 Décembre 2006.

Webtrotteur : Depuis combien de temps St Maurice participe au Téléthon ?
Pierre Goubet : Je pense que c’est 2001, on l’a mis en place depuis que l’on est élu.


WT : Qu’apporte le Téléthon à la commune ?
PG : Cela apporte du dynamisme, ça fédère les gens autour d’un projet, on peut dire même que ça apporte du lien social, y’a des gens qui se connaissent ; et puis ça donne aussi une image de commune humaine, soucieuse de s’occuper des gens qui y vivent, de nos concitoyens, de ceux qui vivent dans la difficulté, donc il y a une bonne prise de conscience pour les jeunes et pour toute la population. Sur ce plan là, c’est très bénéfique.

RH : Ca fait un peu d’animation sur la commune, ça fait bouger les gens, ça met en œuvre le bénévolat ; toutes ces valeurs que l’on aime à St Maurice de Beynost.

WT : Pourquoi la commune s'investie pour le Téléthon ?
PG : Alors pour les raisons que l’on vient d’évoquer, mais aussi parce que l’on a conscience qu’on à un devoir, nous qui sommes dynamiques, valides, de donner un peu de notre temps et de notre argent pour que tous ceux qui sont dans la souffrance, qui peinent, et qui n’arrivent pas à facilement s’intégrer dans la société, à cause de leur handicap ou de leur maladie, pour ceux là, on se doit, nous, de penser à eux de temps en temps. De mettre les moyens, parce que les solutions de l’état ne suffisent pas. De mettre les moyens financiers pour que nos enfants, dans le futur, qui peuvent un jour être malade tout de même, puissent vivrent dans des conditions normales.

WT : Qui choisit les animations ?
Robert Herpoyan : Pour les animations, c’est la commission sport & association, dont je m’occupe avec Robert Roche. Nous avons mis en place plusieurs animations sur St Maurice de Beynost, cela déjà depuis 2001, et ce sont surtout les associations qui contribuent à mettre en place ces animations.

WT : Qu’elle est l’année la moins réussie en terme financier ?
PG : Ca a toujours été un beau succès et on va crescendo, on monte en puissance, à chaque nouvelle édition, nous gagnons plus d’argent. Il n’y a pas de mauvaise année.

WT : Comment organise t’on un Téléthon sur une commune ?
RH : On s’y prend très tôt, tout d’abord nous nous mettons en rapport avec Mlle Omara, qui s’occupe de la section AFM de la côtière, on prend une accréditation, donc on a un contrat qui nous lie avec l’AFM ( association française contre la myopathie) et ensuite on fait des réunions avec les associations, on les fédères, on leur demande de monter un projet et d’organiser une manifestation.
Nous en tant que mairie, on leur donne tous les moyens possibles pour que ça fonctionne bien, à la fois avec les services techniques qui coordonnent la mise en œuvre des chapiteaux, et différents matériels, puis la commune met à disposition la salle des fêtes, tables et autres infrastructures, et ensuite on s’amuse bien et on essaye de ramener un maximum d’argent que l’on reverse ensuite à Mlle Omara, qui le reverse ensuite à l’AFM.

WT : La commune donne t’elle de l’argent et combien ?
PG : Oui, nous donnons une subvention au Téléthon, cette année elle est de l’ordre de 1€ par ballon, soit 500€, puis nous nous occupons de toute l’organisation, de la logistique, et des quelques fournitures qui sont là.

WT : Avez vous des gens de votre entourage atteint de maladie génétique ?
MO (coordinatrice de l’AFM) :Oui, mais ce n’est pas réellement une maladie génétique à proprement parlée. Ma fille est handicapée moteur à 80%, donc on est concerné en fait aussi directement par une action comme le Téléthon.

WT : Y'a t'il des personnes atteintes de maladies génétiques sur la commune ?
PG : Oui, notamment il y a un jeune garçon qui est résident en ce moment à la maison de retraite « les Mimosas », parce qu’on ne lui a pas trouvé d’établissement qui soit adapté à son cas, et qui souffre effectivement d’une maladie génétique pour laquelle, il n’y a malheureusement pas de traitement connu actuellement. Alors il y en a certainement d’autre, mais on ne les connais pas tous, mais celui là c’est celui qui est le plus connu et qui a suivi une scolarité normale et qui est tombé dans la maladie à l’âge de 13 ans. C’est quelqu’un qui est invalide, qui ne peu plus parler, qui est très dépendant. C’est un jeune homme qui a votre âge…


Télécharger l'interview de Pierre Goubet & Robert Herpoyan:
http://triple4.free.fr/interview_goubet.mp3

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